La Loire, c’est déjà le Sud !

Flo : Je laisse la parole à mon bien-aimé, amateur-passionné de vin et dégustateur officiciel de la maison …

Hé bien on peut le dire, j’ai pris mon temps pour déguster le Rosé du Domaine du Raifault.

La météo n’ayant été propice qu’une seule fois en Alsace à l’ouverture d’une bouteille de ce vin frais, j’en ai profité… pour la boire en entier!

Bon, pas d’un seul trait : ce Chinon rosé nous a accompagné à l’apéritif, avec sous le soleil une barquette de coeurs d’artichaut en marinade et une barquette de tartare de feta. Le soleil était donc omniprésent, y compris dans le verre. A la robe rose plutôt foncée (bê oui, c’est peut-être le Sud pour nous autres, alsaciens du grand nord, mais ce n’est pas non plus la Provence, Chinon!), le Raifault dégage ces impressions du Sud qui nous ouvrent les portes du plaisir paresseux.

L’appétit ayant été ainsi ouvert, la consommation s’est poursuivie avec quelques grillades et quelques salades dont seule Flo a le secret… La cuvée rosit la bestialité du carnivore, et je me suis surpris, moi qui en général ne saute pas au fond des saladiers, à vouloir encore plus de ces sensations estivales.

Il se trouve que j’adore le fromage. Il se trouve aussi que je ne peux pas supporter de boire autre chose que du vin en dégustant un bon fromage. Le Rosé de Chinon a rempli son rôle avec originalité : le fruité n’a pas parasité mon appréciation du chèvre frais, au contraire, encore une fois, il m’a transporté vers d’autres époques où les hommes découvrirent la métamorphose du lait en ce produit divin (bien que le vin rosé n’existait alors pas… ce n’était qu’une sensation, pas vraiment un véritable voyage à travers le temps, alors bon les anachronismes, moi!…)

Ben ma foi, je me sais bien un peu gourmand à certaines heures, mais là je pourrais parler de certaines heures bien gourmandes! Habituellement repu à la fin de l’assiette fromagère, je termine cet excellent repas avec une corbeille de fruits. Et là, la bouteille fut achevée sur une note fruitée, en stricte harmonie avec ses capacités.

Un café fut pris, et une douce réflexion sur le bonheur d’un été sur les rives de la Loire fut menée.

Je me suis régalé, et le Chinon rosé du Domaine de Raifault fut le squelette de cette créature fantastique qu’a été ce repas ensoleillé.

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